Arraté est Espagnole et habite la région parisienne ; elle a deux enfants et est mariée à un Français ; Sébastien est Français et habite Bilbao, le nord-ouest de l’Espagne où il élève, avec sa femme, leurs trois enfants. Arraté et Sébastien nous ont partagé leurs expériences croisées de garde d’enfants.
En dehors des heures d’école ou de crèche, les modes de gardes sont sensiblement les mêmes, mais les différences culturelles impactent leur utilisation. Par exemple, la notion d’horaire de couchage est bien plus flexible en Espagne où la vie collective prime sur le coucher impératif des enfants à 20h…
La famille est le mode de garde préféré des deux côtés des Pyrénées.
Ce mode de garde est caractérisé par la confiance naturelle dans les membres de la famille et la gratuité du système. Comme les familles espagnoles restent souvent dans leur région ou village d’origine, la proximité géographique favorise cette pratique, très répandue. Les grands parents sont souvent en charge, même si cette pratique décroit un peu. En effet, la modernisation des mœurs fait que les grands parents travaillent plus longtemps et sont heureux d’avoir une vie à eux.
Fille « Au pair » contre employée à tout faire.
Il était assez courant en Espagne d’engager des Boliviennes, Péruviennes ou Colombiennes ; elles étaient considérées comme aides ménagères et s’occupaient des enfants, du ménage, des courses… bref de tout ce qu’il y a à faire à la maison. Toutefois, cette pratique est en régression car l’arrivée en Europe est plus réglementée. Avoir une fille « au pair » existe en France, mais cette pratique est bien plus encadrée légalement ; des agences spécialisées aident les familles à trouver la perle rare ! Cette pratique est assez rarement utilisée même si elle est bien pratique, car elle nécessite d’avoir assez de place pour recevoir une personne de plus.
Les babysitters sont disponibles des deux côtés de la frontière !
Toutefois le recours au babysitting est faible en Espagne. D’une part, la concurrence de la famille est forte et, d’autre part, la confiance est assez limitée outre Pyrénées. Le coût significatif des babysitters en cas de répétition limite les sorties de parents.
Le recours aux amis est beaucoup plus fréquent en Espagne qu’en France.
Chez nous, les parents craignent de forcer la main de leurs amis et redoutent que le service demandé ne soit jamais rendu, renforçant la culpabilité de demander ; En Espagne, parce que la vie est bien plus collective dans le quartier, dans le « pueblo », les enfants sont souvent ensemble à l’extérieur, sous la responsabilité collective des parents. De là, il est facile de demander aux amis de s’occuper des enfants. La même condition existe des deux côtés de la frontière : il est impératif de connaître assez les gens à qui l’on confie ses enfants !
En France, tous les parents ont confiance dans leurs amis, mais peu osent demander de l’aide
La garde d’enfants collaborative entre parents est naturellement pratiquée entre familles en Espagne. En France, les enfants vont jouer les uns chez les autres, ce qui est une pratique reconnue comme favorable à l’épanouissement, le développement de lien social…et au répit pour les parents. Toutefois, les parents n’osent pas demander à leurs amis… qui sont pourtant dans la même situation, car eux non plus n’osent pas vous demander ! Nous avons donc un blocage psychologique et culturel, qu’il faut faire sauter.
Les solutions proposées par Airbabysit sont toutes simples !
Airbabysit a inclus un échange de points contre les services rendus pour assurer l’équité ; L’échange des Libs (liberté) assure que l’ami(e) qui vous rend service, bénéficiera à son tour d’un service. En outre, lorsque vous demandez de l’aide, vous demandez à tout votre réseau d’un coup : c’est la garantie de laisser à chacun sa liberté de réponse.
Découvrez l’application, son utilisation de base est gratuite !