La galère des parents pour faire face à la fermeture des classes.
4000 classes fermées la semaine dernière, c’est une petite proportion de l’éducation nationale, mais si vous faites partie des 200.000 parents concernés, vous voyez le sujet avec un autre point de vue ! En effet, VOUS devez trouver une solution, immédiatement !
L’étude réalisée l’hiver dernier par l’Institut Pasteur nous guide
L’étude ComCor réalisée par l’Institut Pasteur pendant l’hiver a permis d’analyser les lieux et les circonstances de contamination. Elle portait sur 80.000 personnes avec infection aiguë au Covid.
Les collégiens et lycéens présentaient un sur-risque de contamination des adultes évalué à +27% et +29%. A l’inverse à cette époque, avoir un enfant scolarisé en primaire n’était pas associé à un sur-risque d’infection des adultes vivant dans le même foyer. Seule exception chez les très jeunes, la garde par une assistante maternelle augmentait le risque 39% par rapport à la crèche.
Les infections ont lieu en milieu clos dans 80% des cas et les gestes barrières sont peu pratiqués en privé…
Les pistes pour mettre en place les mesures à la maison
Si la classe ou la crèche ferme, les gestes barrières sont à mettre en place immédiatement à la maison (comme au dehors) pour tous : donc masque, lavage des mains, aération, repas séparés… Si l’enfant est trop jeune, ce sont les parents et le reste de la fratrie qui mettent en place les gestes barrières !
Dès que possible, il faut tester les enfants : les tests rapides salivaires progressent en fiabilité et acceptabilité. Vous aurez probablement le résultat dans la journée.
S’ils sont positifs ou que les enfants présentent des symptômes, il faut les confiner autant que leur âge le permet ; Si l’enfant est petit, l’isolement doit être mis en place, en couplant un parent avec l’enfant et en écartant les autres, si c’est possible.
Si les tests sont négatifs et que les parents peuvent se permettre / sont aidés pour s’arrêter de travailler, gardez l’enfant concerné à la maison.
Si les enfants sont négatifs et que les parents ne peuvent pas s’arrêter de travailler, alors la garde d’enfants collaborative est une option, en mettant en place le plus possible les gestes barrières (port du masque, lavage des mains, aération…).
Des facteurs à prendre en compte quand la fermeture de classe s’installe
Au-delà des gestes barrières, le choix de gens avec qui on échange des gardes impacte le rapport bénéfice sur risque : la vaccination des adultes, l’absence de « co-morbidités », le télétravail complet des parents, la limitation du nombre de familles participant à la garde collaborative sont des paramètres à prendre en compte.
Le télétravail protège : -24% de risque pour le télétravail partiel, -30% pour le télétravail total par rapport à des personnes effectuant le même travail en bureau ; A l’opposé, les travailleurs en milieu clos avec de nombreux contacts sont les plus exposés.
Les bénéfices de la garde d’enfants entre parents
Si la classe ou la crèche ferment pendant une semaine, échanger les gardes d’enfants avec deux autres familles peut vous sauver 3 jours de travail sur 5, ou plus si vos amis sont serviables ! En tout cas, chercher un babysitter en semaine tient de la mission impossible et mieux vaut éviter d’appeler les grands parents, à moins qu’ils aient eu leur rappel de vaccin. En outre, le coût est nul, puisque sur Airbabysit les échanges de services sont gratuits. Côté horaire, en l’absence d’école vous avez la main sur l’organisation !
Téléchargez l’application à partir de notre page d’accueil ! Visionnez la vidéo explicative sur la garde collaborative sur notre chaine YouTube !
La situation évolue vite : ces résultats pourraient être remis en question par l’arrivée des variants, les diagnostics et leur utilisation changent, suivez les recommandations des autorités de tutelles !